Le Makalu, qui signifie localement le grand noir, cinquième sommet le plus haut de la planète, est situé sur la frontière tibéto-népalaise, entre le Massif de l’Everest et celui du Kangchenjunga. Il est connu pour sa beauté esthétique, de nature à rivaliser avec celle du célèbre K2, et il est un des rares 8000 à présenter encore de nombreuses voies à ouvrir, notamment du côté tibétain. Le Makalu, que l’on voit de loin, notamment depuis Darjeeling en Inde, a longtemps été considéré à tord avec le Kangchenjunga comme le sommet le plus élevé de la planète.

Ce sont les Anglais qui procédèrent à sa première exploration en 1921 lors de reconnaissances pour l’Everest, en empruntant les vallées de Kama et Kharta. Une fois que l’on a franchi le Shipton La à 4127 m d’altitude, on quitte définitivement la vallée de l’Arun et ses villages accueillants pour emprunter la Barun Khola, haute vallée complètement isolée, où l’on ne rencontre que quelques bergers accompagnant leurs troupeaux dans les alpages. Le site du Makalu représente un but de pèlerinage pour les moines et les ermites tibétains, mais le paysage dans sont ensemble est vénéré.

La première ascension du Makalu a finalement été réalisée le 15 mai 1955 par une expédition française menée par Jean Franco, accompagné des alpinistes français parmi les plus talentueux de l’époque, Jean Couzy, Lionel Terray, Guido Magnone et André Vialatte. L’expédition dut son succès à une organisation millimétrée, à d’excellentes conditions météo, et et une reconnaissance précieuse l’année précédente, organisée par Lucien Devies et menée par Jean Franco.

La deuxième ascension du Makalu fut l’œuvre d’une expédition japonaise le 23 mai 1970 par la crête sud-est conquise par Yuichi Ozaki et hajime Tanaka.

Le célèbre éperon ouest fut gravi le 23 mai 1971 par les Français Bernard Mellet et Yannick Seigneur dans le cadre d’une expédition menée par Robert Paragot, inscrivant l’une des plus belles pages de l’himalayisme de cette époque.

Le 6 octobre 1975, les alpinistes slovènes Stane Belak et Marjan Manfreda réussirent à escalader pour la première fois les 3 kms de la paroi sud, l’une des plus belles, mais aussi parmi les plus difficiles de l’Himalaya.

L’année suivante, le 24 mai 1976, le slovaque Milan Krissak et le tchèque Karel Schubert vainquirent pour la première fois le pilier sud, un exploit qui malheureusement fut marqué par la mort de Schubert dans la descente.

A partir du début des années 80, le Makalu fut l’objet de nombreuses premières, entre autres l’ascension de la face ouest en 1977 par l’expédition russe de Sergei Efimov, l’ascension en solitaire le 15 octobre 1981 du polonais Jerzy Kukuczka par l’éperon sud-ouest, une première montée de la crête sud-est par une expédition coréenne, et une autre ascension solitaire du polonais Andrzej Czok en octobre 1982.

En 2006, l’alpiniste français Chritophe Lafaille perd la vie en voulant réaliser la première ascension hivernale en solitaire du Makalu.

Plus proche de nous, le 9 février 2009, l’italien Simone Moro et le kazakh Denis Urubko effectuèrent la première ascension hivernale du Makalu, et cela sans oxygène.

Le Dhaulagiri, septième sommet de la planète, qui signifie localement montagne blanche, se dresse sur le territoire népalais, a quelques 34 kms de l’Annapurna, situé juste en face, de l’autre côté de la rivière Kali Kandaki. Il est considéré comme l’un des 8000 parmi les plus difficiles, avec ses parois sud et ouest parmi les plus hautes du monde. Sa position géographique entre les chaudes forêts tropicales népalaises au sud et les hauts plateaux tibétains au nord, rend cette montagne imprévisible et avalancheuse avec des conditions climatiques semblables à celles de l’Everest.

Les premières photos du Dhaulagiri proviennent du suisse Arnold Heim qui effectua en 1949 une reconnaissance aérienne du Dhaulagiri et de l’Annapurna. Mais c’est surtout l’année suivante, en 1950, que l’expédition française de reconnaissance emmenée par Maurice Herzog déclara qu’aucun versant n’était accessible avant de jeter son dévolu en 1953 sur l’Annapurna.

Entre 1953 et 1960, six expéditions tentèrent en vain d’escalader le Dhaulagiri par sa face nord. Une expédition argentine de 1954 alla même jusqu’à faire exploser des charges de dynamite pour creuser dans la roche des emplacements pour les tentes au camp VI. Sans succès pour le sommet qui ne fut pas atteint.

Le Dhaulagiri fut finalement gravi pour la première fois le 13 mai 1960 par une expédition austro suisse, composée au sommet de Kurt Diemberger, Peter Diener, Ernst Forrer, Albin Schelbert accompagnés par les Sherpas Nima Dorje et Nawang Dorje.

Le 10 mai 1978, une expédition japonaise escalada la crête sud-ouest et, à l’automne suivant, le 19 octobre 1978, une autre expédition nippone parvint à gravir la crête sud-est, appelée la « voie des suicides », en raison de la mort dans cette face de sept alpinistes en 1969.

La paroi ouest fut gravie le 23 octobre 1984 par une expédition japonaise qui termina l’escalade par la crête nord-ouest. Cette mythique paroi ouest fut escaladée dans son intégralité le 10 mai 1991 par une expédition kazakh.

La première ascension hivernale fut l’œuvre d’une expédition polonaise qui emmena au sommet, le long de la crête nord-est, Jerzy Kukuczka et Andrzej Czok.

Le 13 mai 1998, l’alpiniste française Chantal Mauduit fut emportée par une avalanche sur les pentes du Dhaulagiri.

Le Manaslu, dont le nom népalais signifie sommet de l’esprit, refuge de l’âme, est le 8ème sommet de la planète. En tibétain, le sommet est appelé Kutang, Tang désignant un endroit plat…Les avalanches fréquentes de son versant nord-est avaient déjà causé de nombreuses victimes, quant en 1972, une immense coulée de neige tua sur le coup 15 grimpeurs (4 coréens, 1 japonais et 10 sherpas), scellant définitivement la réputation dangereuse de cette montagne. Situé entièrement au Népal, le Manaslu constitue le plus haut sommet du Gurkha Himal, dont font aussi partie le Himalchuli et la Cime, reliée au Manaslu par la crête sud et le col Pungen.

On dit du Manaslu qu’il est la montagne des japonais du fait que quatre expéditions japonaises s’attaquèrent à son sommet entre 1950 et 1955, avant qu’une autre expédition nippone n’atteigne le sommet le 9 mai 1956, en la personne de Toshio Imanishi, accompagné du sherpa Gyaltsen Norbu.

Le 17 mai 1971, une autre expédition japonaise effectua la première ascension de la paroi nord-ouest par la crête ouest avec Kazuharu Kohara et Motoyoshi Tanaka.

En 1972, l’expédition autrichienne conduite par Wolfgang Nairz réalisa la première ascension de la face sud grâce à Reinhold Messner, qui atteignit le sommet tout seul le 25 avril 1972. Ce succès déclencha une vive polémique car deux membres de l’expédition périrent dans une tempête, et Messner se vit reproché d’avoir abandonné ses compagnons.

En 1974, une autre expédition japonaise réalisa une première complètement inédite, sous forme d’une expédition victorieuse composée uniquement de femmes. L’une d’elles, Teiko Suzuki mourut d’ailleurs au cours de la descente entre les camps 5 et 4

Durant l’hiver 1983-1984, une expédition polonaise effectua la première ascension hivernale par le chemin des Tyroliens, et le 20 octobre 1984, les polonais Aleksander Lwow et Krrzysztof Wielichi réussirent la première ascension de la crête sud par la paroi sud-est. Le 10 novembre1986, deux autres polonais, Jerzy Kukuczka et Artur Hajzer, escaladèrent la partie gauche de la paroi nord-est et le dernier morceau de la crête est

En 2000, Christophe Lafaille effectue la première ascension en solitaire et sans oxygène de la face nord

Aujourd’hui, le Manaslu présente de nombreuses variantes d’ascension, mais les risques importants d’avalanche et de tempêtes subites en font une montagne imprévisible et dangereuse.

La plus haute montagne de la planète, le rêve de tout alpiniste, a longtemps représenté l’une des limites du monde connu. Bien qu’aujourd’hui la plupart des voies aient été ouvertes, l’Everest conserve un côté magique inaltérable, qui excite la curiosité du plus grand nombre.
L’Everest naquit officiellement en 1852 lorsque l’Office trigonométrique et géodésique de l’Inde révéla que le « Pic B », ou « Pic XV », situé au cœur de l’Himalaya, était le plus haut sommet du monde avec ses 8848 mètres, à cheval sur la frontière tibéto-népalaise.

Georges Everest, fondateur et surintendant de l’Office trigonométrique et géodésique de l’Inde, alors sous contrôle des Anglais eu l’honneur, en signe de reconnaissance de ses importants travaux cartographiques, de donner son nom à la montagne, que les tibétains appellent Chomolungma, la déesse-mère de la terre, et les népalais Sagarmatha.
Durant de nombreuses années, l’Everest ne resta qu’un nom sur les cartes pour la simple bonne raison que les autorités à la fois du Tibet et du Népal en interdisaient l’accès.
En 1903, au cours d’une opération militaire au Tibet, le Colonel britannique Younghusband s’approcha de l’Everest jusqu’à apercevoir son versant nord, dont il ramena quelques photographies.
Mais ce n’est qu’après la seconde guerre mondial, en 1921 qu’une véritable expédition d’alpinistes britanniques dirigée par Charles Howard-Bury s’essaya sans succès à gravir la montagne. Figurait déjà dans cette expédition Georges Mallory, l’alpiniste dont le nom reste le plus intimement associé à la tentative de conquête de l’Everest, où il trouva d’ailleurs la mort en 1924 à quelques encablures du sommet. Mallory, accompagné d’Irvine a-t-il atteint le sommet ce 8 juin 1924 ? Certains ont envisagé cette hypothèse, qui désormais n’est plus retenue, un piolet, certainement celui d’Irvine ayant été retrouvé au pied du premier ressaut, accréditant la thèse la plus plausible de non-succès sur le sommet ce jour-là.

Aucune des autres expéditions anglaises dans les années 30 ne dépassa la cote atteinte en 1924. Après la seconde guerre mondiale, les portes du Tibet se ferment, alors que celles du Népal, par un heureux hasard, s’ouvrent.

Après une tentative suisse en 1952 qui a flirté avec le sommet, c’est finalement le 29 mai 1953 que deux hommes, le néo-zélandais Edmund Hillary accompagné du Sherpa Tenzing Norgay gagnent enfin le toit du monde par la voie népalaise de la combe ouest, et du col sud, entrant définitivement dans la légende mondiale de l’alpinisme. La nouvelle du succès de l’expédition anglaise dirigée par John Hunt parvient à Londres le 2 juin 1953, le jour même du couronnement de la Reine Elisabeth II.

Dès lors, les exploits en tout genre se succèdent sur le toit du monde, relayés par une couverture médiatique de plus en plus importante. En 1996, une série d’accidents mortels vient rappeler les dangers de la montagne portant de nos jours le bilan à près de 200 victimes. A ce jour, plus de 14 000 alpinistes ont tenté l’ascension de l’Everest avec près de 4000 ascensions victorieuses, dont le succès pour une grande part doit être attribué aux sherpas, dont le rôle reste irremplaçable en haute altitude.

On doit l’une des plus belles citations sur l’Everest à l’alpiniste autrichien Kurt Diemberger, qui s’exprime ainsi : « Il ne faudrait jamais se rendre sur l’Everest sans avoir réfléchi, sans avoir essayé de le connaître, de lui parler en silence en se tenant face à lui. Parce que ce n’est pas seulement la plus haute montagne de la Terre… »

Le Cho Oyu, dont l’appellation locale signifie déesse des turquoises, est situé sur la frontière entre le Tibet et le Népal, à environ 25 kms au nord-ouest de l’Everest. Il est le 6ème sommet le plus haut de la planète. Son exploration par les Occidentaux débuta en 1921, en même temps que la première expédition anglaise de l’Everest. Pourtant le Cho Oyu était connu depuis longtemps des populations locales, qui empruntaient le Nangpa-La, un col situé à 5500m à l’ouest de la montagne, pour se rendre du Népal au Tibet. Le peuple sherpa, lors de sa migration du Tibet au Népal à la recherche de terres plus hospitalières, prit le Cho Oyu comme point de repère durant sa marche vers le sud.

A l’automne 1951, l’expédition de reconnaissance à l’Everest menée par Eric Shipton entra brièvement dans la vallée du glacier Ngojomba sur le versant sud-est du Cho Oyu. L’année suivante, Shipton retourna au Cho Oyu accompagné des meilleurs alpinistes anglais et néo-zélandais de l’époque, poussant jusqu’à Bhote Kosi, au pied de la paroi sud du Cho Oyu. Hillary et Lowe, qui faisaient partie de l’expédition, franchirent le Nanga-La et réussirent à établir deux camps d’altitude, atteignant 6850 m avant de renoncer.

Le Cho Oyu fut finalement gravi pour la première fois le 19 octobre 1954 par une expédition autrichienne emmenant au sommet par le versant ouest, Herbert Tichy, Sepp Jöchler accompagné de Pasang Dawa Lama.

Le 27 octobre 1978, deux alpinistes autrichiens non autorisés à escalader la montagne, Alois Furtner et Eduard Koblmüller, s’approchant de la montagne lors d’un trekking, parvinrent à gravir pour la première fois la délicate paroi sud-est. Aussi remarquable fut-il, cet exploit froissa les autorités locales qui n’avaient pas délivré de permis d’ascension, et cela eut pour effet de fermer l’accès au Cho Oyu pour plusieurs années.

Le 12 février 1985, les polonais Macief Berbeka et Maciej Pawlikowski réalisèrent la première ascension hivernale de la montagne en empruntant une nouvelle voie le long du pilier sud.

Sur le Cho Oyu eurent également lieu en 1985 la première ascension hivernale en style alpin par les tchécoslovaques Jaromir Stejskal et Dusan Beck, ainsi que la première hivernale en solitaire par l’espagnol Fernando Garrido le 6 février 1988.

Au fil des années, de nombreuses voies furent ouvertes, et à ce jour, le Cho Oyu compte parmi les 8000 les plus gravis de l’Himalaya. Il est généralement considéré comme le plus abordable ou le moins difficile des 8000.

Le Shishapangma ou Goisainthan en tibétain signifie crête sur les pâturages, lieu des saints. Il est le seul 8000 entièrement situé en territoire tibétain, dont il domine tout le haut plateau, en étant fortement exposé aux brusques dépressions venant du nord.

Le Shishapangma a été longtemps inaccessible aux alpinistes occidentaux car les Chinois en interdisaient l’accès aux étrangers. C’est pourquoi la première ascension n’eut lieu que le 2 mai 1964 par une expédition chinoise dirigée par Hsu Ching, qui mena au sommet dix alpinistes, qui avaient pris le soin d’emmener avec eux un buste de Mao Zedong…Le dernier des 8000 venait d’être conquis.

La montagne ne devint accessible aux étrangers qu’à partir de 1980. Dès lors, une expédition allemande dirigée par Manfred Abelein réédita la voie des Chinois. Mais la plus belle ascension du Shishapangma est à mettre au crédit d’une expédition anglaise composée de Doug Scott, Roger Baxter-Jones et Alex Macintyre, qui le 28 mai 1982, escaladèrent pour la première fois la redoutable paroi sud-ouest, en style alpin, utilisant le vaste couloir glacé qui descend du sommet.

Aujourd’hui, de très nombreuses voies ont été ouvertes sur ce géant de glace, qui offre l’opportunité lors de son approche, de découvrir toute l’immensité du plateau tibétain et ses traditions bouddhistes séculaires.

En 2004, Jean Christophe Lafaille réussit en solitaire le 11 décembre, la première ascension hivernale du sommet par une nouvelle voie dans la face sud.

Septembre 2005 : après trois années de météo capricieuse en Himalaya, nous renouons avec le grand beau temps en altitude sur une montagne fabuleuse. Du haut de ses 7756 mètres, le Kamet est la troisième plus haute cime d'Inde derrière le Kangchenjunga et la Nanda Devi. Un cheminement varié et technique, un finish exceptionnel entre chaîne himalayenne d'un côté et hauts plateaux tibétains de l'autre...

Le Kun (7085m) et son jumeau le Nun, constituent l’unique massif atteignant 7000m entre le Nanga Parbat et le Garhwal. A la frontière entre le Cachemire et le Zanskar ce sommet est entouré de beaux satellites dont le Barmal, le White Needle et le Pinnacle Peak (6962m). La première ascension du Kun en 1913 revient à un Italien, le Comte Piacenza. Du haut de ce 7000 « abordable » on peut voir toute la chaîne du Zanskar, les sommets de Kishtwar et la pyramide du K2 dans le très proche Pakistan.

Le Gasherbrum II, qui signifie en appellation locale muraille scintillante, est considéré comme le 8000 le plus facile avec le Shishapangma. Aussi appelé K4, il est attentivement observé en 1909 durant l’expédition du Duc des Abruzzes sur le K2, et photographié par Vittorio Sella. Le Gasherbrum II fut soigneusement étudié en 1934 par Dyhrenfurth à l’occasion de son expédition sur le Gasherbrum I. En se référant aux commentaires de ce dernier, une expédition autrichienne de 1956, conduite par Fritz Moravec, rejoignit la base de la montagne après avoir remonté l’immense glacier Baltoro dans le Karakoram pakistanais. Une grande avalanche recouvrit la plupart des tentes et du matériel, ce qui obligea les alpinistes à se déplacer sur le versant sud-ouest, qui ouvrit la voie du sommet à Fritz Moravec, Sepp Larch et Hans Willenpart le 7 juillet 1956.

La deuxième ascension du Gasherbrum II fut réalisée le 18 juin 1975 par deux alpinistes français devenus célèbres, Marc Batard et Yannick Seigneur, qui parvinrent au sommet en ouvrant une nouvelle voie sur la crête sud.

Le 1er août de la même année, les polonais Leszek Cichy, Janusz Onyszkiecki et Krzysztof Zditowiecki rejoignirent le sommet par une nouvelle voie par la paroi nord-ouest et la crête sud-ouest après avoir traversé le col séparant le Gasherbrum III du Gasherbrum II.

En 1984, l’histoire du Gasherbrum II se mélange à celle de son voisin le Gasherbrum I, auquel il est relié par le Gasherbrum-La, lorsque Reinhold Messner et son compagnon de cordée Hans Kammerlander effectuèrent la première traversée de deux 8000 sans retourner au camp de base entre les deux.

Plus proche de nous, il faut aussi se remémorer le remarquable exploit établi par deux alpinistes italiens Daniele Bernasconi et Karl Unterkircher le 20 juillet 2007, qui réussirent à escalader la redoutable face nord-est et la crête nord, côté chinois. Non sans oublier la Française Elisabeth Revol qui en 2008 réalise le triplé antécime du Broad Peak, Gasherbrum II et Gasherbrum I en solitaire sans oxygène en 16 jours.

Le Hidden Peak, aussi appelé Gasherbrum I, voire K5, situé entre le Pakistan et la Chine, est le sommet le plus élevé d’un ensemble de 6 montagnes s’élevant au sud-est du K2. En 1892, William Martin Conway le baptisa Hidden Peak (Cime cachée), à la fois parce que c’est le dernier sommet qu’il aperçut, à cheval sur les glaciers Siachen et Baltoro, et aussi pour le distinguer du Gasherbrum II.

Après une première reconnaissance photographique effectuée par le Duc des Abruzzes lors de son expédition vers le K2 dès 1909, il fut étudié plus en détails par Ardito Desio au cours d’une autre expédition italienne toujours sur le K2 en 1929.

En 1934, une expédition internationale dirigée par Gunther Oskar Dyhrenfurth entreprit la première tentative d’ascension par l’éperon sud-ouest, atteignant 6300 mètres d’altitude.

Après une autre tentative infructueuse d’une expédition française en 1936 qui atteignit 7000 mètres sur la crête sud, une expédition américaine dirigée par Nicolas Clinch parvint au sommet le 4 juillet 1958, en la personne de Andy Kauffman et Peter Schoening.

En 1975 fut organisée sur le Hidden Peak une expédition qui allait révolutionner le monde de l’escalade himalayenne. Reinhold Messner et Peter Habeler effectuèrent la première ascension de la paroi nord-ouest entièrement en style alpin et sans oxygène.

A partir de cette date, de nombreuses autres voies furent ouvertes, avec une mention particulière aux suisses Erhard Loretan et Marcel Ruedi qui en 1983 escaladèrent en 15 jours en style alpin, non seulement le Hidden Peak, mais également le Gasherbrum II et le Broad Peak. Ce triple exploit allait être réitéré par la Française Elisabeth Revol en 2008, en solitaire et sans oxygène.

Le versant pakistanais offre encore de nombreuses possibilités d’ascension, toute comme la redoutable face nord, côté chinois, réputée pour être l’une des plus difficiles au monde avec celle du K2.

Camp de base de l’Everest et Lac Gokyo
Khumbu (Népal)

Trek mythique Kala Pattar/ Camp de base de l’Everest en passant par le Lac Gokyo. Itinéraire légèrement plus difficile mais moins fréquenté que l’Everest classique. Un haut col à plus de 5000 à franchir Le Chola Pass. De très beaux paysages avec toutes les plus hautes montagnes enneigées de l’Himalaya. Au cœur de la culture Sherpa et rencontre de ce peuple si accueillant. Période recommandée : A partir du 10 octobre. Notre ami Pemba Sherpa d’Adventureaspirants.com peut tout organiser dans une région où il est connu de tous, car originaire de Taksindu dans le Solu-Khumbu.

J1 : France / Népal : Départ sur vol Qatar Airways au départ soit de Paris, soit de Genève. Escale à Doha au Qatar. (Autour de 900/1000 € AR, en fonction des dates). Une alternative nouvelle avec Turkish Airline existe au départ de Lyon ou Paris avec escale à Istambul (Autour de 700/900 € AR).

J2 : Katmandu / Katmandu : Arrivée à Katmandu en début d’après midi avec Qatar Airways. Installation à l’hôtel Annapurna ou similaire. Repos. En soirée, visite de Thamel. Diner libre. Recommandation de l’Everest Steak House (La meilleure viande du Népal importée de Calcutta, et frites à partir de pommes de terre du Bhoutan. Un peu cher pour le Népal, mais très bon).

J3 : Katmandu / Phakding : Départ tôt le matin de Katmandu pour Lukla (Altitude 2840 mètres). Vol panoramique sur de petits avions de maximum 18 places (se mettre à gauche dans l’avion) de 45 minutes environ. Aléas climatiques. (Environ 100 € aller simple). Atterrissage spectaculaire sur une piste en légère montée de 450 mètres réaménagée par l’Hillary Himalayan Trust en 1964. Récupération des bagages et engagement d’un porteur . Départ du trek (prévoir 3 heures maxi) sur un chemin bien pavé, fait d’une succession de montées et descentes. Belles vues sur la vallée surplombant la Dushi Kola. Traversée des villages de Chheplung, Thado Koso Gaon, Ghat, pour arriver à Phakding, étape du jour (Altitude 2610 mètres). Nuitée et repas en lodge (7 chambres au total) à L’Everest Guest House gérée par la femme de notre ami cook Gyalzen Sherpa.

J4 : Phakding / Namche Bazar : Départ pour Namche Bazar (Altitude 3440 mètres) sur un itinéraire un peu encombré par de nombreux trekkeurs, des porteurs en nombre et des caravanes de dzos convoyant des marchandises à Lukla. (Prévoir au minimum 6 heures de marche). Après l’entrée dans le Sagarmatha Park (Droit d’entrée à acquiter de 1000 RP, soit 10 €), arrêt déjeuner à Jorsalé (Altitude 2945 mètres) au bord de la rivière. Ultime montée un peu raide de 600 mètres de dénivelé pour atteindre Namche Bazar, la capitale économique du Khumbu. Pour certains l’effet de l’altitude peut se faire sentir. Nuitée et repas au cœur du village au Namche hôtel, lodge de bon confort avec toilettes et douches. Une bonne douche s’impose. Diner (Le steak de Yak est ici excellent).

J5 : Namche Bazar/Namche Bazar : Journée de repos et d’acclimatation à Namche Bazar. Visite possible du Musée conservatoire de la culture Sherpa « Sherwi Khangbu » : reconstitution d’une ancienne maison sherpa avec la pièce à vivre à l’étage, contiguë à une petite chapelle à prières. Etable et stockage matériaux de chauffage et nourriture animaux au rez de chaussée. Visite également du Centre de documentation sur l’Everest, avec de nombreuses photos de tous les Sherpas summiters, et la reconstitution de la conquête de l’Everest, à commencer par celle de Hillary et Tensing le 29 mai 1953. Exposition également de photos sur la culture sherpa : mariages, Dunji Festival, Carnaval d’été et vie quotidienne. Si cela tombe un samedi, ne pas manquer le marché hebdomadaire de Namche Bazar, lieu d’échanges de tout le Khumbu, riche en couleurs et scènes insolites. Vous pouvez prendre le temps de boire un thé au lait, ou du chang chez Mingma Chamji, fille de Maya Sherpa, qui tient un tea-house près du marché. Elle y fait d’excellent momos, et présente aussi la particularité d’avoir gagné en 2009 le célèbre Marathon de l’Everest, qui va de Gorak sheep à Namche, le tout sans entrainement, en 6h 55 mm.

J6 : Namche Bazar /Phorste Tenga : (Prévoir au minimum 5 heures de marche). Départ de Namche, où doivent être faits, le cas échéant, les derniers achats pour le trek. A la sortie de Namche, après avoir dépassé le monastère, la route devient vite escarpée. Syangboché avec son aire d’atterrissage réservée aux secours en montagne, puis Khundé (Altitude 3840 mètres) avec son petit hôpital créé en 1966 par la Fondation Hillary. Le sentier redescend légèrement sur le village de Khumjung (3780 mètres), avec plus de 150 maisons, ses beaux murets de pierres sèches, son monastère et l’école Hillary. Belles vues dur le Thamserku et l’Ama Dablam. Le sentier conduit jusqu’à Sanasa, à la jonction de l’itinéraire qui conduit jusqu’à Tenboche et la voie directe au camp de base de l’Everest. Continuation en montée jusqu’à Mongla (Altitude 3970 mètres), puis descente jusqu’à Phorste Tenga, étape du jour au bord de la Dudh Kosi. (Altitude 3680 mètres). Nuitée et repas en lodge.

J7 : Phorste Tenga / Machermo : (Environ 5 heures de marche). Départ de Phorste Tenga en montée jusqu’à Dolé avec passage de la barre des 4000 mètres. La journée sera principalement constituée de montées progressives dans un beau paysage de forêts et d’alpages en traversant les villages rudimentaires de Lhafarma et Luza. Arrivée à Machermo (Altitude 4400 mètres). Nuitée et repas en lodge.

J8 : Machermo / Gokyo : (Environ 5 heures de marche). Après Machermo, le sentier continue à monter légèrement en direction de Phangka (Altitude 4480 mètres) pour atteindre le Tajung Tsho, qui constitue l’un des lacs de Gokyo. L’arrivée à Gokyo (4750 mètres) est une belle récompense, avec le lac principal de Gokyo qui s’étend à vos pieds, avec en arrière plan le Cho Oyu, l’Everest et le Makalu par temps dégagé. Nuitée et repas en lodge.

J9 : Gokyo / Gokyo : Journée à Gokyo, dans un site superbe, au bord d’un petit lac bleu turquoise, entouré de montagnes, avec au fond l’impressionnant barrière du Cho Oyu (8201 mètres). Belle vue en enfilade sur le Glacier Gnozumpa, en fonte avancée. Repos ou petite ascension de deux heures du Gokyo Ri (Altitude 5360 mètres), d’où l’on a une belle vue sur toute la chaine himalayenne : Pumori, Cho Oyu, Gyachung Kang, Changtse, Everest, Lhotse, Nupste, Makalu, etc. 610 mètres de dénivelé positif sur un sentier bien tracé, de nombreux drapeaux à prières au sommet, ainsi qu’un petit oratoire contenant un Boudha. Repos dans l’après midi. Nuitée et repas en lodge.

J10 : Gokyo / Thangnak : (Environ 4 heures de marche).Départ de Gokyo en direction de Thangnak (Altitude 4680 mètres). Traversée d’une belle moraine glaciaire, du glacier Ngozumpa, dans un décor d’une grande minéralité. Petite journée de marche avant d’attaquer le Chola Pass le lendemain.. Nuitée et repas en lodge.

J11: Thangnak / Dzongla : (Minimum 7 heures de marche). Départ de bonne heure avec de e gros efforts en vue avec la traversée du Chola Pass (Altitude 5368 mètres). Près de 700 mètres de dénivelé positif depuis Thangnak, le long d’une longue et pénible moraine, avec quelques passages pentus et glissants. Le rythme est lent à cause de la pente et de l’altitude. Depuis le col enneigé, encombré de nombreux drapeaux à prières, vue exceptionnelle sur le Cholatse (Altitude 6440 mètres) et l’Ama Dablam. Descente sur le glacier enneigé, puis sur une moraine casse-pattes, qui nous amène jusqu’à Dzongla (Altitude 4830 mètres). Nuitée et repas au pied de l’impressionnante face nord du Cholatse.

J12 : Dzongla / Lobuché : (Environ 4 heures de marche). Petite journée comparée à la veille avec peu de dénivelé sur un sentier bien tracé à travers des alpages verdoyants. Belle vue sur les Lobuché Est et Ouest. Arrivée à Lobuché (Altitude 4940 mètres) dominé au loin à droite par le Nupste (Altitude 7879 mètres). Nuitée et repas en lodge.

J13 : Lobuché / Gorak Shep : (Environ 6 heures de marche). Départ de Lobuché (Altitude 4940 mètres), où l’on commence à croiser tous les trekkeurs montant au camp de base de l’Everest par l’itinéraire classique. Très belle vue sur le Nuptse (7879 mètres). Passage à proximité de la Station météorologique et géologique de recherche italienne, en forme de pyramide, établie en 1990. Longue montée le long de la moraine du glacier Changri, avec le Pumori sur la gauche, et arrivée à Gorak Sheep (Altitude 5170 mètres). Continuation jusqu’au camp de base de l’Everest, versant sud (Altitude 5300 mètres). Site à la valeur plus symbolique qu’esthétique. L’itinéraire passe devant ce qui reste du Lac de Gorak Sheep, avec vue sur le Changtse avant d’atteindre la moraine latérale du Glacier du Khumbu, et de contempler les pentes raides et enneigées du Nuptse, et enfin la fameuse Icefall, passage dangereux et obligé pour atteindre l’Everest par la voie népalaise. Retour à Gorak Sheep. Nuitée et repas en lodge.

J14 : Gorak Shep / Phériché : (Environ 7 heures de marche). La matinée est consacrée à l’ascension facile du Kala Pattar (Altitude 5545 mètres), qui constitue le plus proche et le plus beau belvédère sur l’Everest. Cela représente quand un effort certain, mais les organismes sont bien acclimatés. Très belle vue sur la chaine himalayenne. Deux heures d’ascension) : Pumori, Eversest, Nuptse, Changste, et plus sur la droite l’Ama Dablam. Un moment rare si le beau temps est de la partie. Ensuite redescente progressive jusqu’à Pheriche (Altitude 4280 mètres) en retraversant Gorak Sheep et Lobuché. Nuitée et repas à Pheriche.

J15 : Phériché / Namche Bazar : Lente redescente jusqu’à Pangboche(Altitude 3930 mètres), le long de la Khumbu Khola. Phulung Karpo, un petit hameau sur l’itinéraire a servi de lieu d’implantation d’un camp lors de l’expédition victorieuse à L’Everest en 1953. Vues panoramiques sur l’Ama Dablam, et le Thamserku. Arrivée au village bas de Pangboche (Altitude 3930 mètres), par opposition au village haut situé 400 mètres plus haut, et qui possède un monastère, le Riwu Gompa, le plus ancien du Khumbu. Nombreuses champs de pommes de terre entourés de petits murets de pierres sèches. Continuation de la route pour Tengboche (Altitude 3860 mètres), reconnu comme étant l’un des plus beaux sites du Khumbu, mais surtout connu pour son Monastère, le plus grand du Khumbu, richement décoré après avoir été entièrement reconstruit après le dramatique incendie de 1989. Il est occupé par une soixantaine de moines, qui y apprennent les enseignements de Boudha. Visite du Monastère et de la salle d’exposition attenante. (Histoire du Pays Sherpa). Encore quelques rudes montées et descentes, et c’est l’arrivée à Namché Bazar. Nuitée et repas en lodge comme à l’aller.

J16 : Namche Bazar / Lukla : (Environ 6 heures de marche): Départ de Namche Bazar pour Lukla via Phakding, et tous les villages traversés à l’aller. Nuitée et repas en lodge.

J17 : Lukla / Katmandu : Vol matinal Lukla-Katmandu. Accueil à l’aéroport et transfert à l’hôtel Annapurna. Après midi consacré à la visite guidée de Bodnath, haut lieu de pèlerinage bouddhiste avec son très beau stupa et Pashupatinath, lieu de crémation pour les hindous sur la rivière sacrée Bagmati. Beaux temples hindous. Nuitée à l’hôtel Annapurna ou similaire. Repas libre en ville.

J18 : Katmandu / Katmandu : Journée libre pouvant servir de journée tampon en cas de difficultés sur le vol Lukla/Katmandu. Cette journée peut être consacrée au shopping dans Thamel ou à la visite de la cité médiévale de Bakthapur. En fin d’après midi transfert à l’aéroport pour vol en soirée si le retour se fait par Qatar Airways. Escale à Doha.

J19 : Doha / Paris : Arrivée en tout début de matinée à Paris-Charles de Gaulle. Transfert Gare de Lyon et retour.

Pokhara, Chiwan, vallée de Katmandu, Nagarkot

Trek mythique du Tour des Annapurna. Un haut col à plus de 5000 mètres à franchir Le Thorung La. Retour par Muktinath et Kagbéni aux portes du Mustang, détente à Pokhara au bord du Lac Phewa, visite de la Réserve animalière de Chiwan, tous les hauts lieux touristiques de la Vallée de Katmandu (Bodnath, Patan, Swyambunath, Bhatapur, etc ., une dernière immersion au pied des montagnes de l’Everest au départ de Nagarkot. Un programme très complet avec de très bons hôtels. De très beaux paysages avec toutes les plus hautes montagnes enneigées de l’Himalaya. Au cœur de la culture népalaise et rencontre de ce peuple si accueillant. Période recommandée : A partir du 10 octobre. Notre ami Pemba Sherpa d’adventureaspirants.com peut tout organiser de manière très professionnelle, à des conditions de prix très attractives. Aucune région du Népal ne lui est inconnue.

J1 : France/ Népal : Départ sur vol Qatar Airways au départ soit de Paris, soit de Genève. Escale à Doha au Qatar. (Autour de 900/1000 € AR, en fonction des dates). Une alternative nouvelle avec Turkish Airline existe au départ de Lyon ou Paris avec escale à Istambul (Autour de 700/900 € AR).

J2 : Katmandu/Katmandu : Arrivée à Katmandu en début d’après midi avec Qatar Airways. Transfert et installation à l’hôtel Annapurna. (Catégorie luxe, tout confort, piscine). Repos. En soirée, visite de Thamel. Diner libre. www.hotleannapurna.com.np

J3 : Katmandu/Ngadi : Départ tôt le matin en bus ou 4X4 de Katmandu par la route pour Bésisahar (Environ 6 heures de route). Première immersion dans le Népal des campagnes. Nombreux arrêts photos. Déjeuner sur l’itinéraire et premier Dhal Bhat au menu. Les porteurs prennent en charge nos bagages. Départ du trek (Prévoir 3 heures maxi) sur un chemin bien marqué, à travers des paysages de campagne (Champs de mais, de millet ou de riz) jusqu’au village de Ngadi, étape du jour (Altitude 930 mètres). Nuitée et repas en lodge.

J4 : Ngadi/Jagat : (Environ 7 heures de marche). Après un solide petit déjeuner, l’itinéraire nous conduit jusqu’au village de Bahudanda (Altitude 1310 mètres), le long de la rivière Marsyandi, qui déverse ses eaux de fonte des neiges. Traversée du grand pont suspendu de Syanje. Le chemin s’engage ensuite dans une gorge escarpée qui nous amène jusqu’au village de Jagat (Altitude 1300 mètres). Nuitée et repas en lodge.

J5 : Jagat/Dharapani : (Environ 8 heures de marche). L’itinéraire remonte les berges encaissées de la Marsyandi, en se faufilant entre de nombreux blocs rocheux. La forêt, essentiellement de résineux remplace progressivement les cultures en terrasse. Étape à Dharapani (Altitude 1965 mètres), village situé au confins de deux massifs mythiques, celui des Annapurna et celui du Manaslu. Nuitée et repas en lodge.

J6 : Dharapani/Chame : (Environ 6 heures de marche). Après une petite heure, arrivée au village de Bagarchap (Altitude 2160 mètres) où la Marsyandi ressemble plus à un torrent de montagne, déjà moins moins affecté par les eaux de mousson. On peut rejoindre à partir de là, en tournant à droite, l‘itinéraire du Tour du Manaslu. Traversée du village de Koto. On note le changement de végétation qui passe du régime en lodgesubtropical au montagnard. L’architecture des villages est désormais d’inspiration tibétaine. Nuitée et repas à Chame (2670 mètres), chef-lieu du District de Manang.

J7 : Chame/Dukhure Pokhari : (Environ 5 heures de marche). Un grand pont suspendu nous fait passer en rive gauche de la Marsyandi. Le sentier monte jusqu’au plateau de Brathang à travers une belle forêt de résineux pour déboucher dans le pays de Manang, où se blottissent de petits hameaux à l’architecture tibétaine. La vue sur les montagnes environnantes est exceptionnelle. La grande chaine des Annapurna s’étend à nos pieds. Nuitée et repas en lodge dans le hameau de Dukhure Pokhari (Altitude 3060 mètres).

J8 : Dukhure Pokhari/Ngawal : (Environ 5 heures de marche). L’itinéraire utilise de beaux sentiers en balcon qui s’élèvent au dessus de la vallée, à travers des zones boisées jusqu’à Pisang au pied des Chulus et du Pisang Peak. Une montée raide nous amène jusqu’à Gyaru, petit hameau (Altitude 3700 mètres) d’où la vue est superbe sur l’Annapurna II (Altitude 7932 mètres) et sur l’ensemble des montagnes enneigées. Arrivée à Ngawal (Altitude 3657 mètres) pour une étape d’anthologie. Nuitée et repas en lodge.

J9 : Ngawal/Manang : (Environ 4 heures de marche). Légère descente à travers rhododendrons et genévriers. Traversée du village typique de Braga (Altitude 3360 mètres) où l’érosion a construit de belles cheminées de fée. Visite du monastère du 13ème siècle (belles fresques bouddhistes peintes). Retour dans la vallée de la Marsyandi pour l’étape du jour, à Manang (Altitude 3540 mètres), qui constitue la base arrière de la montée en altitude. Repos. Nuitée et repas en lodge.

J10 : Manang/Leder : (Environ 4 heures de marche). Petite journée de marche à travers les alpages où paissent paisiblement de beaux yaks ou dzos. Cette journée est volontairement courte pour permettre une bonne acclimatation. Cela permet de profiter pleinement d’un environnement naturel exceptionnel. Nuitée et repas en lodge. (Altitude 4200 mètres). La barre des 4000 mètres est franchie.

J11: Leder/ Thorung Phédi : (Environ 5 heures de marche). On monte progressivement et lentement car l’altitude se fait sentir, dans des prairies à l’herbe rase, vers le pied du Thorung La, nommé Thorong Phédi (Altitude 4542 mètres). Phédi signifie le bas. Nuitée et repas en lodge.

J12 : Thorung Phédi/ Muktinath : (Environ 8 heures de marche). C’est la grande journée du Tour des Annapurna, avec un départ de très bonne heure pour franchir dans les meilleures conditions le Thorung La, col de haute altitude situé à 5416 mètres. Montée lente et régulière sur sentiers et moraines avec souvent un peu de vent rencontré au sommet, et de la neige au sol. Les drapeaux colorés à prières marquent le passage du col en claquant au vent. Au col, la vue et la lumière sont exceptionnelles sur le massif des Annapurna, sur le Daulaghiri, avec au loin le Dolpo et le Mustang, proches de la frontière tibétaine. Un des grands moments du trek, avec pour beaucoup le passage mythique de la barre des 5000 mètres d’altitude. La descente est plus raide que la montée. On change aussi de vallée en passant dans la vallée de la Kali Kandaki. Arrivée à Muktinath (Altitude 3800 mètres), qui est un lieu de pèlerinage fréquenté par les communautés hindouistes et bouddhistes. Nombreux sanctuaires et fontaine sacrée. Nuitée et repas en lodge.

J13 : Muktinath/Jomoson : (Environ 6 heures de marche). Descente dans un paysage désertique et minéral qui préfigure le Mustang tout proche. Le col de Dangla permet de rejoindre le village bouddhiste de Lupra (Beau monastère), d’où la vue est exceptionnelle sur la chaine des Nilgiris, sur le Daulaghiri et le Tubuche Peak. De Lupra, le sentier rejoint la rivière Kali kandaki, où en longeant le lit de la rivière, on rejoint le village de Kagbéni (Altitude 3100 mètres). Beau village bouddhiste bâti sur un promontoire rocheux, dominé par un beau Gompa aux murs peints à l’ocre rouge. Kagbéni, sur la route des caravanes remontant au Tibet constitue la porte d’entrée historique du Mustang et du Dolpo. On atteint rapidement Jomosom (Altitude 2720 mètres) en cheminant le long de la rivière. Bourg actif tout en longueur autour de sa rue principale qui possède un petit aéroport de montagne. Nuitée et repas en lodge.

J14 : Jomosom/ Pokhara : Vol très matinal à cause du vent qui se lève traditionnellement vers midi. Une petite demi-heure de vol spectaculaire entre les montagnes nous ramène à la douceur de Pokhara, charmante villégiature au bord de son superbe Lac Phewa. L’environnement de Pokhara (Altitude 780 mètres) est agréable avec une magnifique vue sur la chaine des Annapurna, avec en son centre la montagne sacrée du Machapuchare. Déjeuner libre. Journée de détente permettant shopping, canotage sur le lac, ou repos. Nuitée et repas à l’hôtel Temple Tree Resort and Spa. (Catégorie luxe, tout confort, piscine). www.templetreenepal.com

J15 : Pokhara/Pokhara : Pour les plus courageux, lever de soleil depuis les collines de Sarangkot qui dominent Pokhara. Accès libre en taxi. Une journée de repos bienvenue après les longues heures de trekking. La belle piscine de l’hôtel vous tend les bras. Le shopping sur Lakeside est à deux pas. Très beau musée à visiter, l’International Mountain Museum, consacré à l’Himalayisme et aux cultures ethniques népalaises. Déjeuner libre. Nuitée et repas à l’hôtel Temple Tree Resort and Spa. (Catégorie Luxe, tout confort, piscine).

J16 : Pokhara/ Kantipur : Retrouvailles avec les routes carrossables népalaises, et la conduite bien particulière des chauffeurs népalais. (Environ 3 heures de route). On quitte l’axe Pokhara-Katmandu pour emprunter une route sinueuse qui grimpe jusqu’au village newar de Kandipur (Altitude 1030 mètres), posé sur une montagne verdoyante enrobée de végétation luxuriante. Flânerie dans le village, jadis point de passage incontournable entre l’Inde et le Tibet, ce qui lui valut une activité commerciale florissante. On peut y admirer la superbe architecture préservée des temples pagodes et des maisons traditionnelles aux fines boiseries sculptées. Nuitée et repas à l’hôtel de charme The Old Kantipur.

J17 : Kantipur /Sauraha : On reprend la route (4 heures environ) pour rejoindre la vaste plaine du Térai, ses rizières à l’infini et ses villages poussiéreux et surpeuplés, entre savanes, prairies marécageuses et forêts tropicales. Arrivée à Sauraha, porte d’entrée du Parc National de Chitwan, classé au patrimoine mondial de l’Unesco. Installation à l’hôtel Seven Star (Catégorie Luxe, tout confort, piscine). En soirée, coucher de soleil sur la rivière Rapti. Nuitée et repas à l’hôtel.

J18 : Sauraha/Sauraha : Journée entièrement consacrée à l’exploration encadrée du Parc. Tôt le matin, balade à dos d’éléphant dans la jungle à la recherche du rhinocéros unicorne, et des autres espèces présentes (Daims, singes, perroquets, oiseaux multicolores, reptiles, etc.). Il est extrêmement rare de rencontrer le tigre du Bengale, qui s’est enfoncé dans les profondeurs de la forêt à cause de l’afflux de visiteurs. Ensuite descente de la rivière Rapti en pirogue locale pour observer les crocodiles et gavials endormis sur les berges. Retour à pied pour bien s’imprégner de l’ambiance du parc. En fin d’après-midi, visite du centre de reproduction des éléphants (Elephant Breeding Centre). Nuitée et repas à l’hôtel Seven Star (Catégorie luxe, tout confort, piscine).

J19 : Sauraha/ Katmandu : En milieu de matinée, transfert à l’aéroport voisin de Bharatpur (20 minutes de transport). Vol intérieur d’une trentaine de minutes pour rejoindre Katmandu. Transfert à l’hôtel. Après midi libre. Le quartier de Thamel, véritable bazar à ciel ouvert est à quelques minutes à pied. Nuitée à l’hôtel Annapurna. Diner libre.

J19 : Sauraha/ Katmandu : En milieu de matinée, transfert à l’aéroport voisin de Bharatpur (20 minutes de transport). Vol intérieur d’une trentaine de minutes pour rejoindre Katmandu. Transfert à l’hôtel. Après midi libre. Le quartier de Thamel, véritable bazar à ciel ouvert est à quelques minutes à pied. Nuitée à l’hôtel Annapurna. Diner libre.

J20 : Katmandu/Katmandu : Le matin, visite guidée de Swayambunath, appelé aussi Monkey Temple, perché sur une colline à l’extérieur de la ville. Il s’agit d’un des plus anciens sanctuaires bouddhistes fondé il y a plus de 15 siècles. Le lieu est très vénéré comme lieu de pèlerinage le plus populaire du Népal. Le Stupa doré abrite des reliques et des documents religieux sacrés. Faire le tour du Stupa pour bien s’imprégner de l’ambiance dévote du lieu, passer devant les nombreux moulins à prières, et observer les nombreux monastères qui font du lieu un endroit très vénéré des népalais. Arrêt ensuite à Patan, ancienne ville royale de Lalipur et ville d’art. En raison de ses nombreux temples, Patan est surnommée la ville aux mille toits dorés. La Place centrale de Durbar Square est bordée par le Palais Royal, entouré d’une dizaine de temples dédiés aux divinités locales et hindoues. Visite du Golden Temple (Hiranya Mahavihar), l’un des plus beaux de Patan, gravé et ciselé au fil des ans par les nombreux artisans. Déjeuner libre sur place. Dans l’après-midi visite guidée de Pashupatinath, l’un des lieux dédiés à Shiwa, parmi les plus sacrés du Népal pour la communauté hindouiste qui a coutume de venir s’y faire incinérer au bord de la rivière Bagmati. Les bûchers de crémation le long de la rivière, sur la rive du temple d’Or confèrent au lieu une atmosphère particulière. Le retour s’effectue par Bodnath, haut lieu de pèlerinage bouddhiste, peuplé par de nombreux tibétains en exil ayant fui l’invasion chinoise du Tibet. Nombreux monastères dont celui de Shechen, mais surtout le plus grand Stupa bouddhiste du Népal et ses 5 terrasses, dont il est coutumier de faire le tour. Nombreuses boutiques à touristes. Un coucher de soleil sur le stupa reste un moment inoubliable. Retour à l’hôtel. Diner libre. Nuitée à l’hôtel Annapurna.

J21 : Katmandu/Nagarkot : Dans la matinée, visite guidée de la cité royale de Bhaktapur, sûrement l’une des plus belles de la vallée de Katmandu, car elle a su garder son aspect traditionnel de ville d’art du 14 et 15ème siècle. Bhaktapur constitue un patrimoine vivant de la culture newari dans une joyeuse ambiance d’artisans actifs et d’échoppes colorées. Une visite complète vous emmènera autour de la Durbar Square, entourée de bâtiments couverts de sculptures de pierre, de métal et de bois, et de chefs d’œuvre architecturaux (Porte d’Or, Statue du Roi Malla Bhupatingra, la Palais aux 55 fenêtres, le Temple Vatsala, la Grosse Cloche, et le Temple de Pashupatinath). Sur la seconde place la plus importante de Bhaktapur, la Place Taumachi, une attention particulière doit être accordée au Temple de Nyatapola, dédié à Sidi Laxi, déesse de la fortune. Une route où les rizières se disputent l’espace à l’extension galopante de la ville nous conduit jusqu’à Nagarkot à 2200 mètres d’altitude, ancien centre de villégiature royale désormais fréquenté par les populations aisées de Katmandu qui viennent profiter de l’air pur des montagnes, en cherchant à s’échapper de la pollution légendaire de Katmandu. C’est aussi le seul endroit de la Vallée de Katmandu où l’on peut observer par temps dégagé la chaine de l’Everest. Installation à l’hôtel Club Himalaya (Catégorie luxe, tout confort, piscine). www.clubhimalaya.comnp

J22 : Nagarkot/ Katmandu/ retour France : Lever de soleil sur la chaine de l’Everest et l’Himalaya. Matinée libre permettant une ultime balade dans les collines environnantes. Déjeuner libre. Dans l’après midi, transfert jusqu’à l’aéroport international.de Tribhuvan. Formalités diveres et départ en soirée. Escale à Doha.

J23 : Doha/Paris : Arrivée en début de matinée à l’aéroport Charles de Gaulle. Fin du voyage.

A la découverte du pays de Lho

Le Mustang ou Royaume de Lo, situé au nord est du Népal, est longtemps resté parmi les terres les plus ignorées du monde occidental. Cet ancien royaume, ouvert seulement depuis 1992 au tourisme par le gouvernement népalais, ne reçoit qu’un nombre contingenté de visiteurs afin d’en préserver toute l’authenticité tibétaine, dans un décor minéral entouré des plus hautes montagnes de la planète.

J1 : Katmandu : Arrivée à l’aéroport de Katmandu-Tribhuvan. Formalités de visa sur place. Récupération des bagages. Accueil par Pemba Sherpa et Pralhad Chapagain d’Expes.com Népal. Transfert en autocar jusqu’à l’hôtel Grand Hyatt (Catégorie Luxe supérieure), situé à l’est de Katmandu. Petit pot d’accueil et briefing d’arrivée. Remise d’un sac d’expédition Expes.com Népal et d’une carte du Mustang. Installation dans les chambres (Base chambre double). Piscine. En fin d’après midi, visite à pied du site bouddhiste de Bodnath, haut-lieu de pèlerinage de la communauté tibétaine. Bodnath présente le plus imposant stupa bouddhiste du Népal et l’un des plus grands au monde. C’est le centre religieux de l’importante communauté tibétaine de Katmandu, qui pour la plupart ont fui l’invasion du Tibet dès 1959. Autour du stupa, nombreux et florissants monastères, ainsi que de nombreuses boutiques vendant de l’artisanat tibétain. Il est toujours de tradition de venir prier ici avant d’entreprendre un voyage en Himalaya. J2 : Katmandu-Pokhara : Petit déjeuner à l’hôtel et départ matinal en autocar pour l’aéroport de Tribhuvan. Vol intérieur Katmandu-Pokhara. Arrivée dans la station de villégiature de Pokhara au bord du lac Phewa Tal, avec vue imprenable sur toute la chaine des Annapurnas. Transfert à l’hôtel Barahi (Catégorie supérieure), très bien situé dans la ville. Farniente. Shopping. Montée à Sarangot pour les plus courageux pour assister au coucher de soleil sur les Annapurnas. Diner libre en ville. Nuitée à l’hôtel Barahi. Piscine.

J3 : Pokhara-Jomsom : Petit déjeuner à l’hôtel et départ matinal pour l’aéroport de Pokhara. Vol intérieur Pokhara-Jomsom (Altitude : 2720m). Période d’acclimatation. Balade dans la rue principale du village, bordée de quelques boutiques et tea- shops. Nuitée sous tente équipée pour deux personnes. Diner commun sous la tente mess dédiée aux repas.

J4 : Jomsom-Kagbeni (3 heures de marche) : Petit déjeuner népalais et début du trek. Nous entrons dans un autre monde d’une grande beauté minérale. Remontée de la Kali Gandaki, au pied des Nilgris (7061m). Arrivée à Kagbeni (Altitude : 2810m), beau village fortifié d’architecture tibétaine. Déjeuner à l’arrivée. Formalités d’entrée au Mustang et présentation de notre permis de trekking « spécial Mustang ». Acclimatation et repos dans l’après-midi. Nuitée sous tente et diner népalais dans la tente mess.

J5 : Kagbeni-Chusang(5 heures de marche) : Petit déjeuner népalais et départ. Après 3 heures de marche en légère montée, nous arrivons à Tangbe, petit village traditionnel tibétain, avec ses chortens peints et son fort en ruine. Déjeuner. Continuation le long de la vallée encaissée aux immenses falaises érodées par le vent. Présence de grottes perchées. Arrivée à Chusang (Altitude : 2980m). Nuitée sous tente et diner népalais dans la tente mess.

J6 : Chusang-Samar (5 heures de marche) : Petit déjeuner népalais. Nous continuons notre marche le long de la Kali Gandaki, qui prend maintenant le nom de Mustang Khola. Montée vers le hameau de Chele (Altitude : 3050m). Belle porte d’entrée surmontée d’un totem de protection (Sago Namgo). Après avoir traversé un immense pont suspendu au dessus d’une gorge impressionnante, nous accédons au village Gurung de Gyagar, petit oasis de verdure situé à 3560m d’altitude. Déjeuner. Le chemin en surplomb avec marches taillées et escaliers raides domine la gorge. Passage d’un premier col vers 3530m d’altitude, d’où la chaine de la Damodar Himal se dévoile dans toute sa splendeur. Descente vers Samar, petit village typique avec ses peupliers. Balade vers les chortens qui dominent le village et visite du monastère récent, rutilant de ses peintures colorées de divinités bouddhistes. Nuitée sous tente et diner commun dans la tente mess.

J7 : Samar-Geling (7 heures de marche) : Petit déjeuner népalais. Passé la porte du village, nous plongeons en direction de la rivière pour remonter ensuite sous des rochers jusqu’au col Bhéna. Au col, un magnifique panorama sur les Annapurnas et les Nilgris s’offre à nous. Montées et descentes se succèdent tout au long de la journée dans un paysage magnifique avant de rejoindre Syangboche, minuscule village blanc aux toits plats (Altitude : 3800m). Déjeuner. Après avoir passé un dernier col, nous entamons la descente sur le village de Geling, dominé par un fort, un palais et deux monastères, dont l’un datant du 14ème siècle. L’entrée dans le village est matérialisée par un superbe mur à manis de couleur ocre (Altitude 3570m). Selon Michel Peissel, grand spécialiste du Mustang, Geling est considéré comme la véritable porte d’entrée du royaume de Lo. Nuitée sous tente et diner commun dans la tente mess.

J8 : Geling-Tsarang (8 heures de marche) : Petit déjeuner népalais. Remontée de la vallée jusqu’au village de Chunkar (Altitude : 3750m) et son beau stupa. Passage du col Nya La (4010m), puis une traversée à flanc nous emmène à un 2ème petit col, le Ghami, qui nous permet de rejoindre le village de Ghami (Altitude : 3770m). Belles maisons blanches percées de fenêtres aux boiseries peintes de couleurs vives. Chortens et moulins à prières nous immergent dans l’ambiance tibétaine. Après Ghami, nous découvrons les très belles falaises érodées ocre rouge qui ferment l’horizon et surplombent Dhakmar. Déjeuner. Après Dhakmar, un sentier raide se faufile entre drapeaux à prières et cheminées de fée jusqu’au col Mui La (Altitude : 4145m), puis nous descendons vers l’un des plus vieux monastères tibétains du Népal, Ghar Gompa, de la secte Ningma dite des bonnets rouges..Une descente douce dans les alpages en traversant les hameaux de Lho Gekar et Marang nous permet de rejoindre notre étape Tsarang, 2ème plus important village du Mustang. Nombreuses culture d’orge, de sarrasin ou de moutarde. Petit Palais et monastère adossés à un précipice. Nuitée sous tente et diner commun dans la tente mess.

J9 : Tsarang-Lo Manthang (4 heures de marche) : Petit déjeuner népalais. Nous poursuivons notre périple dans la grande vallée de Tholung jusqu’au Lo La (Altitude : 3945m) complètement recouvert d’une multitude de drapeaux à prières. Nous découvrons enfin la vue sur Lo Manthang (Altitude : 3820m), capitale emblématique de l’ancien royaume du Mustang, où nous arrivons pour le déjeuner. L’après midi est consacré à la découverte de cette ville fortifiée. Visite des principaux sites et monuments : le Jhampa Lhakang qui abrite une immense statue de Bouddha ainsi que de nombreuses mandalas sacrées, les monastères de Thubchen et Chodey, puis le Palais Royal en cas d’autorisation et de présence du raja. Nuitée sous tente et diner en commun.

J10 : Lo Manthang et ses environs : Petit déjeuner népalais. Le programme de cette journée n’est pas arrêté à l’avance de manière définitive, car il dépend du bon vouloir des autorités locales. Les possibilités de balade sont nombreuses, et il est prévu d’aller explorer les vallées adjacentes en direction de la frontière tibétaine et les villages de Chokser, Chonup et Namgyal, avec leurs monastères typiques et nombreuses grottes troglodytiques. Il est prévu de louer sur place des petits chevaux « Mustang » afin de faire l’aller retour dans la journée. Pique-nique en route. Retour à Lo Manthang. Nuitée en tente et diner commun dans la tente mess.

J11 : Lo Manthang-Dakmar (5 heures de marche) : Petit déjeuner. Nous quittons à regret Lo Manthang et son ancien royaume du bout du monde. Nous retrouvons les paysages rencontrés à l’aller jusqu’à Dhakmar (Altitude : 3820m). Déjeuner. Nuitée sous tente et diner en commun dans la tente mess.

J12 : Dakmar-Syangboche (5 heures de marche) : Petit déjeuner népalais. Nous nous régalons une dernière fois des magnifiques paysages rencontrés à l’aller. Déjeuner. Arrivée à Syanboche (Altitude : 3800m).Nuitée sous tente et diner commun dans la tente mess.

J13 : Syangboche-Chusang (6 heures de marche) : Petit déjeuner. Nous commençons à emprunter un nouvel itinéraire non utilisé à l’aller. Déjeuner. Le chemin zigzague de plateau en plateau, de croupe en croupe, entre des formations rocheuses très découpées avant une plongée sur Chusang (Altitude : 2980m). Nuitée sous tente et diner en commun dans la tente mess.

J14 : Chusang-Muktinath (7 heures de marche) : Petit déjeuner. Très bel itinéraire pour rejoindre le site de pèlerinage hindouiste de Muktinath par le col de Gyu La (Altitude : 4050m). La montée est raide mais le paysage vaut le détour. Déjeuner. Au col, très belle vue sur le Daulaghiri et les Annapurnas. Nous croisons le chemin qui arrive du Thorong La, situé sur le tour des Annapurnas, et arrivons à Muktinath (Altitude : 3760m). Sanctuaires hindouistes et bouddhistes se côtoient. Temple pagode de Vishnou et source sacrée à côté de laquelle brûle une flamme de gaz naturel. Nuitée sous tente et diner en commun dans la tente mess.

J15 : Muktinath-Jomsom (5 heures de marche) : Petit déjeuner népalais. Courte montée vers un col à 4000m d’altitude où nous avons encore une belle vue sur le Daulaghiri. Déjeuner et longue descente pour rejoindre le point de départ de notre trekking, il y a maintenant plus de 11 jours. Traversée du village de Lupra (Altitude : 2790m). Arrivée à Jomsom (Altitude : 2720m). Nuitée sous tente et diner en commun dans la tente mess.

J16 : Jomsom-Pokhara-Katmandu-Nagarkot : Petit déjeuner népalais. Envol matinal pour Pokhara. Puis deuxième vol dans la journée de Pokhara à Katmandu. Accueil à l’aéroport, puis transfert en autocar jusqu’à Nagarkot, station de villégiature située au dessus de la vallée de Katmandu. Belle vue sur la chaine himalayenne. Diner et nuitée à l’hôtel Club Himalaya (Catégorie Luxe supérieure). Piscine.

J17 : Nagarkot-Katmandu : Petit déjeuner à l’hôtel. Départ pour Bhaktapur. Visite guidée de la ville des dévots, la plus médiévale des trois principales cités royales de la vallée de Katmandu, ancienne capitale du Népal du 14ème au 16ème siècle. La partie la plus ancienne de la ville, restaurée grâce à l’aide de l’Allemagne dans les années 70, s’étend autour de Tachupal Pole. Visite de Durbar Square, de la place des potiers, puis Taumadli et son célèbre temple de Nyatapola à cinq étages. Déjeuner libre. Transfert à l’aéroport de Tribhuvan. Envol pour la France. Vol Qatar Airways. Départ Katmandu : 20h50. Arrivée Doha : 23h45. Escale. Départ Doha : 1h40. Arrivée Paris Charles de Gaulle : 6h55 à J18.

J18 : Paris : Arrivée en France. Fin du voyage.

A la découverte du pays de Lho

Le Mustang ou Royaume de Lo, situé au nord est du Népal, est longtemps resté parmi les terres les plus ignorées du monde occidental. Cet ancien royaume, ouvert seulement depuis 1992 au tourisme par le gouvernement népalais, ne reçoit qu’un nombre contingenté de visiteurs afin d’en préserver toute l’authenticité tibétaine, dans un décor minéral entouré des plus hautes montagnes de la planète.

J1 : Katmandu : Arrivée à l’aéroport de Katmandu-Tribhuvan. Formalités de visa sur place. Récupération des bagages. Accueil par Pemba Sherpa et Pralhad Chapagain d’Expes.com Népal. Transfert en autocar jusqu’à l’hôtel Grand Hyatt (Catégorie Luxe supérieure), situé à l’est de Katmandu. Petit pot d’accueil et briefing d’arrivée. Remise d’un sac d’expédition Expes.com Népal et d’une carte du Mustang. Installation dans les chambres (Base chambre double). Piscine. En fin d’après midi, visite à pied du site bouddhiste de Bodnath, haut-lieu de pèlerinage de la communauté tibétaine. Bodnath présente le plus imposant stupa bouddhiste du Népal et l’un des plus grands au monde. C’est le centre religieux de l’importante communauté tibétaine de Katmandu, qui pour la plupart ont fui l’invasion du Tibet dès 1959. Autour du stupa, nombreux et florissants monastères, ainsi que de nombreuses boutiques vendant de l’artisanat tibétain. Il est toujours de tradition de venir prier ici avant d’entreprendre un voyage en Himalaya. J2 : Katmandu-Pokhara : Petit déjeuner à l’hôtel et départ matinal en autocar pour l’aéroport de Tribhuvan. Vol intérieur Katmandu-Pokhara. Arrivée dans la station de villégiature de Pokhara au bord du lac Phewa Tal, avec vue imprenable sur toute la chaine des Annapurnas. Transfert à l’hôtel Barahi (Catégorie supérieure), très bien situé dans la ville. Farniente. Shopping. Montée à Sarangot pour les plus courageux pour assister au coucher de soleil sur les Annapurnas. Diner libre en ville. Nuitée à l’hôtel Barahi. Piscine.

J3 : Pokhara-Jomsom : Petit déjeuner à l’hôtel et départ matinal pour l’aéroport de Pokhara. Vol intérieur Pokhara-Jomsom (Altitude : 2720m). Période d’acclimatation. Balade dans la rue principale du village, bordée de quelques boutiques et tea- shops. Nuitée sous tente équipée pour deux personnes. Diner commun sous la tente mess dédiée aux repas.

J4 : Jomsom-Kagbeni (3 heures de marche) : Petit déjeuner népalais et début du trek. Nous entrons dans un autre monde d’une grande beauté minérale. Remontée de la Kali Gandaki, au pied des Nilgris (7061m). Arrivée à Kagbeni (Altitude : 2810m), beau village fortifié d’architecture tibétaine. Déjeuner à l’arrivée. Formalités d’entrée au Mustang et présentation de notre permis de trekking « spécial Mustang ». Acclimatation et repos dans l’après-midi. Nuitée sous tente et diner népalais dans la tente mess.

J5 : Kagbeni-Chusang(5 heures de marche) : Petit déjeuner népalais et départ. Après 3 heures de marche en légère montée, nous arrivons à Tangbe, petit village traditionnel tibétain, avec ses chortens peints et son fort en ruine. Déjeuner. Continuation le long de la vallée encaissée aux immenses falaises érodées par le vent. Présence de grottes perchées. Arrivée à Chusang (Altitude : 2980m). Nuitée sous tente et diner népalais dans la tente mess.

J6 : Chusang-Samar (5 heures de marche) : Petit déjeuner népalais. Nous continuons notre marche le long de la Kali Gandaki, qui prend maintenant le nom de Mustang Khola. Montée vers le hameau de Chele (Altitude : 3050m). Belle porte d’entrée surmontée d’un totem de protection (Sago Namgo). Après avoir traversé un immense pont suspendu au dessus d’une gorge impressionnante, nous accédons au village Gurung de Gyagar, petit oasis de verdure situé à 3560m d’altitude. Déjeuner. Le chemin en surplomb avec marches taillées et escaliers raides domine la gorge. Passage d’un premier col vers 3530m d’altitude, d’où la chaine de la Damodar Himal se dévoile dans toute sa splendeur. Descente vers Samar, petit village typique avec ses peupliers. Balade vers les chortens qui dominent le village et visite du monastère récent, rutilant de ses peintures colorées de divinités bouddhistes. Nuitée sous tente et diner commun dans la tente mess.

J7 : Samar-Geling (7 heures de marche) : Petit déjeuner népalais. Passé la porte du village, nous plongeons en direction de la rivière pour remonter ensuite sous des rochers jusqu’au col Bhéna. Au col, un magnifique panorama sur les Annapurnas et les Nilgris s’offre à nous. Montées et descentes se succèdent tout au long de la journée dans un paysage magnifique avant de rejoindre Syangboche, minuscule village blanc aux toits plats (Altitude : 3800m). Déjeuner. Après avoir passé un dernier col, nous entamons la descente sur le village de Geling, dominé par un fort, un palais et deux monastères, dont l’un datant du 14ème siècle. L’entrée dans le village est matérialisée par un superbe mur à manis de couleur ocre (Altitude 3570m). Selon Michel Peissel, grand spécialiste du Mustang, Geling est considéré comme la véritable porte d’entrée du royaume de Lo. Nuitée sous tente et diner commun dans la tente mess.

J8 : Geling-Tsarang (8 heures de marche) : Petit déjeuner népalais. Remontée de la vallée jusqu’au village de Chunkar (Altitude : 3750m) et son beau stupa. Passage du col Nya La (4010m), puis une traversée à flanc nous emmène à un 2ème petit col, le Ghami, qui nous permet de rejoindre le village de Ghami (Altitude : 3770m). Belles maisons blanches percées de fenêtres aux boiseries peintes de couleurs vives. Chortens et moulins à prières nous immergent dans l’ambiance tibétaine. Après Ghami, nous découvrons les très belles falaises érodées ocre rouge qui ferment l’horizon et surplombent Dhakmar. Déjeuner. Après Dhakmar, un sentier raide se faufile entre drapeaux à prières et cheminées de fée jusqu’au col Mui La (Altitude : 4145m), puis nous descendons vers l’un des plus vieux monastères tibétains du Népal, Ghar Gompa, de la secte Ningma dite des bonnets rouges..Une descente douce dans les alpages en traversant les hameaux de Lho Gekar et Marang nous permet de rejoindre notre étape Tsarang, 2ème plus important village du Mustang. Nombreuses culture d’orge, de sarrasin ou de moutarde. Petit Palais et monastère adossés à un précipice. Nuitée sous tente et diner commun dans la tente mess.

J9 : Tsarang-Lo Manthang (4 heures de marche) : Petit déjeuner népalais. Nous poursuivons notre périple dans la grande vallée de Tholung jusqu’au Lo La (Altitude : 3945m) complètement recouvert d’une multitude de drapeaux à prières. Nous découvrons enfin la vue sur Lo Manthang (Altitude : 3820m), capitale emblématique de l’ancien royaume du Mustang, où nous arrivons pour le déjeuner. L’après midi est consacré à la découverte de cette ville fortifiée. Visite des principaux sites et monuments : le Jhampa Lhakang qui abrite une immense statue de Bouddha ainsi que de nombreuses mandalas sacrées, les monastères de Thubchen et Chodey, puis le Palais Royal en cas d’autorisation et de présence du raja. Nuitée sous tente et diner en commun.

J10 : Lo Manthang et ses environs : Petit déjeuner népalais. Le programme de cette journée n’est pas arrêté à l’avance de manière définitive, car il dépend du bon vouloir des autorités locales. Les possibilités de balade sont nombreuses, et il est prévu d’aller explorer les vallées adjacentes en direction de la frontière tibétaine et les villages de Chokser, Chonup et Namgyal, avec leurs monastères typiques et nombreuses grottes troglodytiques. Il est prévu de louer sur place des petits chevaux « Mustang » afin de faire l’aller retour dans la journée. Pique-nique en route. Retour à Lo Manthang. Nuitée en tente et diner commun dans la tente mess.

J11 : Lo Manthang-Dakmar (5 heures de marche) : Petit déjeuner. Nous quittons à regret Lo Manthang et son ancien royaume du bout du monde. Nous retrouvons les paysages rencontrés à l’aller jusqu’à Dhakmar (Altitude : 3820m). Déjeuner. Nuitée sous tente et diner en commun dans la tente mess.

J12 : Dakmar-Syangboche (5 heures de marche) : Petit déjeuner népalais. Nous nous régalons une dernière fois des magnifiques paysages rencontrés à l’aller. Déjeuner. Arrivée à Syanboche (Altitude : 3800m).Nuitée sous tente et diner commun dans la tente mess.

J13 : Syangboche-Chusang (6 heures de marche) : Petit déjeuner. Nous commençons à emprunter un nouvel itinéraire non utilisé à l’aller. Déjeuner. Le chemin zigzague de plateau en plateau, de croupe en croupe, entre des formations rocheuses très découpées avant une plongée sur Chusang (Altitude : 2980m). Nuitée sous tente et diner en commun dans la tente mess.

J14 : Chusang-Muktinath (7 heures de marche) : Petit déjeuner. Très bel itinéraire pour rejoindre le site de pèlerinage hindouiste de Muktinath par le col de Gyu La (Altitude : 4050m). La montée est raide mais le paysage vaut le détour. Déjeuner. Au col, très belle vue sur le Daulaghiri et les Annapurnas. Nous croisons le chemin qui arrive du Thorong La, situé sur le tour des Annapurnas, et arrivons à Muktinath (Altitude : 3760m). Sanctuaires hindouistes et bouddhistes se côtoient. Temple pagode de Vishnou et source sacrée à côté de laquelle brûle une flamme de gaz naturel. Nuitée sous tente et diner en commun dans la tente mess.

J15 : Muktinath-Jomsom (5 heures de marche) : Petit déjeuner népalais. Courte montée vers un col à 4000m d’altitude où nous avons encore une belle vue sur le Daulaghiri. Déjeuner et longue descente pour rejoindre le point de départ de notre trekking, il y a maintenant plus de 11 jours. Traversée du village de Lupra (Altitude : 2790m). Arrivée à Jomsom (Altitude : 2720m). Nuitée sous tente et diner en commun dans la tente mess.

J16 : Jomsom-Pokhara-Katmandu-Nagarkot : Petit déjeuner népalais. Envol matinal pour Pokhara. Puis deuxième vol dans la journée de Pokhara à Katmandu. Accueil à l’aéroport, puis transfert en autocar jusqu’à Nagarkot, station de villégiature située au dessus de la vallée de Katmandu. Belle vue sur la chaine himalayenne. Diner et nuitée à l’hôtel Club Himalaya (Catégorie Luxe supérieure). Piscine.

J17 : Nagarkot-Katmandu : Petit déjeuner à l’hôtel. Départ pour Bhaktapur. Visite guidée de la ville des dévots, la plus médiévale des trois principales cités royales de la vallée de Katmandu, ancienne capitale du Népal du 14ème au 16ème siècle. La partie la plus ancienne de la ville, restaurée grâce à l’aide de l’Allemagne dans les années 70, s’étend autour de Tachupal Pole. Visite de Durbar Square, de la place des potiers, puis Taumadli et son célèbre temple de Nyatapola à cinq étages. Déjeuner libre. Transfert à l’aéroport de Tribhuvan. Envol pour la France. Vol Qatar Airways. Départ Katmandu : 20h50. Arrivée Doha : 23h45. Escale. Départ Doha : 1h40. Arrivée Paris Charles de Gaulle : 6h55 à J18.

J18 : Paris : Arrivée en France. Fin du voyage.

Khumbu et Chitwan

Le Mustang ou Royaume de Lo, situé au nord est du Népal, est longtemps resté parmi les terres les plus ignorées du monde occidental. Cet ancien royaume, ouvert seulement depuis 1992 au tourisme par le gouvernement népalais, ne reçoit qu’un nombre contingenté de visiteurs afin d’en préserver toute l’authenticité tibétaine, dans un décor minéral entouré des plus hautes montagnes de la planète.

J1 : Katmandu : Arrivée à l’aéroport de Katmandu-Tribhuvan. Formalités de visa sur place. Récupération des bagages. Accueil par Pemba Sherpa et Pralhad Chapagain d’Expes.com Népal. Transfert en autocar jusqu’à l’hôtel Grand Hyatt (Catégorie Luxe supérieure), situé à l’est de Katmandu. Petit pot d’accueil et briefing d’arrivée. Remise d’un sac d’expédition Expes.com Népal et d’une carte du Mustang. Installation dans les chambres (Base chambre double). Piscine. En fin d’après midi, visite à pied du site bouddhiste de Bodnath, haut-lieu de pèlerinage de la communauté tibétaine. Bodnath présente le plus imposant stupa bouddhiste du Népal et l’un des plus grands au monde. C’est le centre religieux de l’importante communauté tibétaine de Katmandu, qui pour la plupart ont fui l’invasion du Tibet dès 1959. Autour du stupa, nombreux et florissants monastères, ainsi que de nombreuses boutiques vendant de l’artisanat tibétain. Il est toujours de tradition de venir prier ici avant d’entreprendre un voyage en Himalaya. J2 : Katmandu-Pokhara : Petit déjeuner à l’hôtel et départ matinal en autocar pour l’aéroport de Tribhuvan. Vol intérieur Katmandu-Pokhara. Arrivée dans la station de villégiature de Pokhara au bord du lac Phewa Tal, avec vue imprenable sur toute la chaine des Annapurnas. Transfert à l’hôtel Barahi (Catégorie supérieure), très bien situé dans la ville. Farniente. Shopping. Montée à Sarangot pour les plus courageux pour assister au coucher de soleil sur les Annapurnas. Diner libre en ville. Nuitée à l’hôtel Barahi. Piscine.

J3 : Pokhara-Jomsom : Petit déjeuner à l’hôtel et départ matinal pour l’aéroport de Pokhara. Vol intérieur Pokhara-Jomsom (Altitude : 2720m). Période d’acclimatation. Balade dans la rue principale du village, bordée de quelques boutiques et tea- shops. Nuitée sous tente équipée pour deux personnes. Diner commun sous la tente mess dédiée aux repas.

J4 : Jomsom-Kagbeni (3 heures de marche) : Petit déjeuner népalais et début du trek. Nous entrons dans un autre monde d’une grande beauté minérale. Remontée de la Kali Gandaki, au pied des Nilgris (7061m). Arrivée à Kagbeni (Altitude : 2810m), beau village fortifié d’architecture tibétaine. Déjeuner à l’arrivée. Formalités d’entrée au Mustang et présentation de notre permis de trekking « spécial Mustang ». Acclimatation et repos dans l’après-midi. Nuitée sous tente et diner népalais dans la tente mess.

J5 : Kagbeni-Chusang(5 heures de marche) : Petit déjeuner népalais et départ. Après 3 heures de marche en légère montée, nous arrivons à Tangbe, petit village traditionnel tibétain, avec ses chortens peints et son fort en ruine. Déjeuner. Continuation le long de la vallée encaissée aux immenses falaises érodées par le vent. Présence de grottes perchées. Arrivée à Chusang (Altitude : 2980m). Nuitée sous tente et diner népalais dans la tente mess.

J6 : Chusang-Samar (5 heures de marche) : Petit déjeuner népalais. Nous continuons notre marche le long de la Kali Gandaki, qui prend maintenant le nom de Mustang Khola. Montée vers le hameau de Chele (Altitude : 3050m). Belle porte d’entrée surmontée d’un totem de protection (Sago Namgo). Après avoir traversé un immense pont suspendu au dessus d’une gorge impressionnante, nous accédons au village Gurung de Gyagar, petit oasis de verdure situé à 3560m d’altitude. Déjeuner. Le chemin en surplomb avec marches taillées et escaliers raides domine la gorge. Passage d’un premier col vers 3530m d’altitude, d’où la chaine de la Damodar Himal se dévoile dans toute sa splendeur. Descente vers Samar, petit village typique avec ses peupliers. Balade vers les chortens qui dominent le village et visite du monastère récent, rutilant de ses peintures colorées de divinités bouddhistes. Nuitée sous tente et diner commun dans la tente mess.

J7 : Samar-Geling (7 heures de marche) : Petit déjeuner népalais. Passé la porte du village, nous plongeons en direction de la rivière pour remonter ensuite sous des rochers jusqu’au col Bhéna. Au col, un magnifique panorama sur les Annapurnas et les Nilgris s’offre à nous. Montées et descentes se succèdent tout au long de la journée dans un paysage magnifique avant de rejoindre Syangboche, minuscule village blanc aux toits plats (Altitude : 3800m). Déjeuner. Après avoir passé un dernier col, nous entamons la descente sur le village de Geling, dominé par un fort, un palais et deux monastères, dont l’un datant du 14ème siècle. L’entrée dans le village est matérialisée par un superbe mur à manis de couleur ocre (Altitude 3570m). Selon Michel Peissel, grand spécialiste du Mustang, Geling est considéré comme la véritable porte d’entrée du royaume de Lo. Nuitée sous tente et diner commun dans la tente mess.

J8 : Geling-Tsarang (8 heures de marche) : Petit déjeuner népalais. Remontée de la vallée jusqu’au village de Chunkar (Altitude : 3750m) et son beau stupa. Passage du col Nya La (4010m), puis une traversée à flanc nous emmène à un 2ème petit col, le Ghami, qui nous permet de rejoindre le village de Ghami (Altitude : 3770m). Belles maisons blanches percées de fenêtres aux boiseries peintes de couleurs vives. Chortens et moulins à prières nous immergent dans l’ambiance tibétaine. Après Ghami, nous découvrons les très belles falaises érodées ocre rouge qui ferment l’horizon et surplombent Dhakmar. Déjeuner. Après Dhakmar, un sentier raide se faufile entre drapeaux à prières et cheminées de fée jusqu’au col Mui La (Altitude : 4145m), puis nous descendons vers l’un des plus vieux monastères tibétains du Népal, Ghar Gompa, de la secte Ningma dite des bonnets rouges..Une descente douce dans les alpages en traversant les hameaux de Lho Gekar et Marang nous permet de rejoindre notre étape Tsarang, 2ème plus important village du Mustang. Nombreuses culture d’orge, de sarrasin ou de moutarde. Petit Palais et monastère adossés à un précipice. Nuitée sous tente et diner commun dans la tente mess.

J9 : Tsarang-Lo Manthang (4 heures de marche) : Petit déjeuner népalais. Nous poursuivons notre périple dans la grande vallée de Tholung jusqu’au Lo La (Altitude : 3945m) complètement recouvert d’une multitude de drapeaux à prières. Nous découvrons enfin la vue sur Lo Manthang (Altitude : 3820m), capitale emblématique de l’ancien royaume du Mustang, où nous arrivons pour le déjeuner. L’après midi est consacré à la découverte de cette ville fortifiée. Visite des principaux sites et monuments : le Jhampa Lhakang qui abrite une immense statue de Bouddha ainsi que de nombreuses mandalas sacrées, les monastères de Thubchen et Chodey, puis le Palais Royal en cas d’autorisation et de présence du raja. Nuitée sous tente et diner en commun.

J10 : Lo Manthang et ses environs : Petit déjeuner népalais. Le programme de cette journée n’est pas arrêté à l’avance de manière définitive, car il dépend du bon vouloir des autorités locales. Les possibilités de balade sont nombreuses, et il est prévu d’aller explorer les vallées adjacentes en direction de la frontière tibétaine et les villages de Chokser, Chonup et Namgyal, avec leurs monastères typiques et nombreuses grottes troglodytiques. Il est prévu de louer sur place des petits chevaux « Mustang » afin de faire l’aller retour dans la journée. Pique-nique en route. Retour à Lo Manthang. Nuitée en tente et diner commun dans la tente mess.

J11 : Lo Manthang-Dakmar (5 heures de marche) : Petit déjeuner. Nous quittons à regret Lo Manthang et son ancien royaume du bout du monde. Nous retrouvons les paysages rencontrés à l’aller jusqu’à Dhakmar (Altitude : 3820m). Déjeuner. Nuitée sous tente et diner en commun dans la tente mess.

J12 : Dakmar-Syangboche (5 heures de marche) : Petit déjeuner népalais. Nous nous régalons une dernière fois des magnifiques paysages rencontrés à l’aller. Déjeuner. Arrivée à Syanboche (Altitude : 3800m).Nuitée sous tente et diner commun dans la tente mess.

J13 : Syangboche-Chusang (6 heures de marche) : Petit déjeuner. Nous commençons à emprunter un nouvel itinéraire non utilisé à l’aller. Déjeuner. Le chemin zigzague de plateau en plateau, de croupe en croupe, entre des formations rocheuses très découpées avant une plongée sur Chusang (Altitude : 2980m). Nuitée sous tente et diner en commun dans la tente mess.

J14 : Chusang-Muktinath (7 heures de marche) : Petit déjeuner. Très bel itinéraire pour rejoindre le site de pèlerinage hindouiste de Muktinath par le col de Gyu La (Altitude : 4050m). La montée est raide mais le paysage vaut le détour. Déjeuner. Au col, très belle vue sur le Daulaghiri et les Annapurnas. Nous croisons le chemin qui arrive du Thorong La, situé sur le tour des Annapurnas, et arrivons à Muktinath (Altitude : 3760m). Sanctuaires hindouistes et bouddhistes se côtoient. Temple pagode de Vishnou et source sacrée à côté de laquelle brûle une flamme de gaz naturel. Nuitée sous tente et diner en commun dans la tente mess.

J15 : Muktinath-Jomsom (5 heures de marche) : Petit déjeuner népalais. Courte montée vers un col à 4000m d’altitude où nous avons encore une belle vue sur le Daulaghiri. Déjeuner et longue descente pour rejoindre le point de départ de notre trekking, il y a maintenant plus de 11 jours. Traversée du village de Lupra (Altitude : 2790m). Arrivée à Jomsom (Altitude : 2720m). Nuitée sous tente et diner en commun dans la tente mess.

J16 : Jomsom-Pokhara-Katmandu-Nagarkot : Petit déjeuner népalais. Envol matinal pour Pokhara. Puis deuxième vol dans la journée de Pokhara à Katmandu. Accueil à l’aéroport, puis transfert en autocar jusqu’à Nagarkot, station de villégiature située au dessus de la vallée de Katmandu. Belle vue sur la chaine himalayenne. Diner et nuitée à l’hôtel Club Himalaya (Catégorie Luxe supérieure). Piscine.

J17 : Nagarkot-Katmandu : Petit déjeuner à l’hôtel. Départ pour Bhaktapur. Visite guidée de la ville des dévots, la plus médiévale des trois principales cités royales de la vallée de Katmandu, ancienne capitale du Népal du 14ème au 16ème siècle. La partie la plus ancienne de la ville, restaurée grâce à l’aide de l’Allemagne dans les années 70, s’étend autour de Tachupal Pole. Visite de Durbar Square, de la place des potiers, puis Taumadli et son célèbre temple de Nyatapola à cinq étages. Déjeuner libre. Transfert à l’aéroport de Tribhuvan. Envol pour la France. Vol Qatar Airways. Départ Katmandu : 20h50. Arrivée Doha : 23h45. Escale. Départ Doha : 1h40. Arrivée Paris Charles de Gaulle : 6h55 à J18.

J18 : Paris : Arrivée en France. Fin du voyage.